PROVENCE le Luberon

Poissons rouges dans la fontaine de Corbières en Provence 

  PROVENCE Le LUBERON

Après la panique organisée liée au COVID, les autorités se sont enfin décidées à libérer l’accès aux transports en commun uniquement accessibles avec des autorisations médicales dûment justifiées pendant 2 ans. Çà a été l'occasion immédiate de prendre un billet de TGV OUIGO vers AIX EN PROVENCE pour aller voir la famille dont nous avons été privé pendant ces longues années.

 

Quai des départs Gare de Lyon

Comparé à la dernière fois que nous avons pris le rail, il y a bien 20 ans, les progrès sont criants ! Franchement pour le prix (29€) se retrouver en 3 heures à AIX à partir de Paris dans un grand confort, c'est juste incroyable. Bon, il y a encore des petits problèmes sur la réservation, notamment si vous n’êtes pas féru des techniques modernes de communication. Mais dans l'ensemble, tout, les gares, le personnel, les wagons, oui : tout est too much hyper cool. Salon d'attente équipé de WIFI gratos et de tous les branchements possibles, magasins «Hype» (un peu trop même. Pour le coup, impossible de me taper un bon vieux HOT DOG : trop Rock’n’roll !).

C'est tout de même mieux que de faire l'aller retour dans une vielle Jeep diesel obsolète ou un SUV Hybride : bonjour la planète et la conso, les airs d'autoroute pouraves, les heures perdues, la fatigue et tous ces nocs prêts à vous voler la vie.

Toute la France défile devant vos yeux en accéléré pour s’arrêter devant un tableau de Paul Cézanne, la montagne Sainte VICTOIRE.

Ouvertures colorées de Provence

 

A peine le temps de s’échapper de la gare TGV d’Aix au parking trop petit et payant, nous voilà en train de remonter la vallée de la Durance au confins des 4 départements des bouches du Rhône, Var, Vaucluse et Alpes de haute Provence vers le massif du LUBERON.

Roussillon

Attention, à ne pas confondre avec le Roussillon, ancien royaume et province, célèbre pour ses fruits, ses légumes et son vin. Roussillon est le village des ocres car nulle part ailleurs dans le monde il existe un tel gisement de ce colorant naturel et une telle palette de couleurs.
Les géologues situent la formation des ocres à 100 millions d’années, alors que la Provence était sous la mer. Mais une légende en décrit l’origine par le sang versé par Dame SERMONDE, épouse du seigneur Raymond d'Avignon, à qui son époux avait fait manger le cœur cuisiné de son amant qu’il venait de tuer et qui se jeta du haut de la falaise après que son cruel mari l’eût informée de son immonde duperie.

 

Bien sur, tout est fait pour accueillir le touriste attiré ici comme une abeille par un pot de miel. Parking 3€, accès au site 3€, glace 4,5€ : attendez vous à faire chauffer la carte en centre ville, la palme revenant au prix du nougat. Mais bon, étant donné l’afflux de monde, un minimum d'entretien et d'organisation est nécessaire pour éviter le saccage complet du site et laissons de coté un mauvais esprit qui viserait à constater un effet d'aubaine sur les prix alors que l’accueil est irréprochable.

 

Et puis, outre l'incroyable spectacle que nous offre la nature, il y a celui de la foule, de ces couples jeunes ou vieux faisant ou refaisant un voyage de noce, de ces familles traînant des adolescents ne sachant quoi choisir entre se rouler dans le sable coloré ou bougonner et souffler dés que le relief leur impose le moindre effort et des mamans flippées courant après leur mômes excités comme des puces, de ces chenilles de tous petits bonshommes de 4 ans rangés par 2 se tenant la main entourés d'accompagnatrices gueulant des ordres ou des explications formatées.

 

Eh bien on va vous dire ,,, tout ce bordel nous a manqué pendant ces 2 dernières années où on nous a privé de cela. Attention, cela ne veut pas dire qu'on approuve ces déplacements de masse vers des sites ampoulés, mais juste constater qu'on peut encore s'extasier ensemble devant les mêmes belles choses.

Plus au calme à l'extérieur du bourg, nous avons trouvé l'écomusée OKHRA situé dans une ancienne usine d'ocre désaffectée. 

 Visite, boutique , ateliers, tout est fait pour intéresser un large public autour de l'ocre. Franchement, nous n'avons pas été déçus: que ce soit l'usine elle-même conservée dans son jus ou les ateliers où on apprend a fabriquer ses propres couleurs et teintures ou bien encore les techniques de peinture, de l'aquarelle à la décoration murale. C'est captivant!

Les échantillons de couleur de la boutique et du musée sont tout bonnement incroyables tant les nuances et la texture sont variées pour chaque teinte de base.

Corbières-en-Provence

Bien que cette commune soit plantée de vigne, elle n’a rien à voir avec le vin du même nom.
Dominant l’immense plaine de la Durance, cette bourgade est la porte vers les premiers reliefs de la Provence et sa garrigue si chère au cœur de Pagnol et Giono.

 

Vignes & oliveraie de Corbières en Provence

 

 Les lotissements rectilignes et uniformes grignotent petit à petit les collines et les vallons boisées environnants,  mais le paysage de la commune reste essentiellement agricole avec ses oliveraies, vignes et champs de lavande, indispensables barrières aux incendies attisées par le mistral qui sont l’une des plaies de ce pays.

 

La chapelle Saint Brice

 En effet, cette très ancienne seigneurie a traversé plusieurs épidémies de peste et guerres de religion, des occupations lors de la dernière guerre qui l’ont anéantie jusqu’à récemment le feu, si on exclut les récentes pandémies de Covid et grippe aviaire.

La garrigue sur les hauts de Corbières en Provence.

 

D’ailleurs, un petit événement qui consiste à brûler sur la place du village les vieux effets personnels a lieu chaque année à Noël pour commémorer la purification des maisons lors de la peste noire il y a 300 ans.

Corbières en Provence: Le lavoir au cœur de ville

  Les habitants du cœur de ville ont la gentillesse et l’amabilité qui caractérisent les gens de ce pays,
la palme du sourire étant décernée à son facteur.
Malheureusement, les quartiers neufs n’ont pas cette tradition vissée au corps mais, pour certains, une extrême agressivité et des propos mortifères menaçants et insultants.


Manosque

Manosque vue du Mont d'Or

Cette ville du département des Alpes de Haute Provence, au faubourg moderne et industriel possède un cœur de ville typique de cette région. C’est un magnifique bourg ramassé sur lui-même, aux ruelles étroites et totalement piétonnières accroché sur une pente.

Les 7 places de Manosque

 

Places de Manosque

C’est dans ce décor romanesque qu’a lieu le plus beau marché de Provence que nous ayons vu.
En fait, il s’agit de marchés disséminés tous les samedis sur 7 places*dans l’enceinte, chacun ayant sa particularité.2 sont dans la ville ancienne, 2 proches. 

Le marché de la Saunerie à Manosque

Si vous rentrez par la porte de la Saunerie, vous y verrez les premières échoppes puis en suivant la foule en remontant vers le centre, vous découvrirez de petites places dont celles du Terreau ou de l’Hôtel de ville ou vous trouverez absolument tous les produits provençaux, fromages, olives, vins, charcuterie et j’en passe des meilleures vendus à des prix abordables par d’aimables commerçants toujours prêts à taper la discute avec des clients détendus et souriants.

 

Discussion de fenêtre à rue dans les ruelles de la citadelle de Manosque

:"Oh! Toinette... Tu ne me ramènerais pas le journal si tu passes devant?"

On connaît les provençaux pour être volubiles mais ils ne sont pas moins prolifiques lorsqu'ils prennent la plume et pour goûter leur littérature, rien de tel qu'un anis accompagné d'un bon bouquin à la terrasse de la LIBRAIRIE place Marcel Pagnol.


* Pourtour de la place du Terreau, Promenade Aubert Millot, place du Dr Joubert, rue de l'Eden, espace Voghera, place St Sauveur, place de l'Hôtel de Ville, place Marcel Pagnol


L Isle sur la Sorgue

Cette ville typique du Vaucluse est aussi nommée la Venise de Comtadine car traversée par la Sorgue et ces multiples canaux. Ceux-ci alimentent en eau dans grandes roues à aubes ayant servi par le passé à l’industrie textile de la soie et de la laine dont il reste aujourd’hui encore une activité.

 

Elle revendique aussi le titre de capitale des chineurs avec un nombre impressionnant d’antiquaires. Malheureusement, nous avons été déçus par les objets proposés manquant d’authenticité, plus rénovation créative, voire parfois évocation décorative que trouvaille et découverte d’objets anciens et originaux.

Intérieur de Notre Dame des anges 

 

Le paysage urbain est magnifique: il y a de l’eau partout qui amène de la fraîcheur et de petites ruelles étroites qui convergent vers la place de la liberté et son extraordinaire collégiale Notre-Dame des Anges.

Ce cadre typique et organisé attire une foule constante de toutes les origines à laquelle s’ajoute une grande frénésie mercantile qui provoque un entassement d’échoppes et de terrasses qui bloquent les perspectives sur les canaux et les bâtiments.

En revenant par Cadenet, nous n’avons pas reconnu parmi les ronds-points, les zones industrielles et les lotissements uniformes les paysages, la rumeur et les senteurs que nous avions connus il y a moins de 3 décennies.


Le Lac D'esparron De Verdon

Saviez vous que les eaux du Verdon alimentent les villes de la cote ? En effet, on a construit plusieurs barrages sur le célèbre torrent de montagne formant ainsi des lacs de retenue dont le plus connus est celui de Sainte Croix. Celui d’Esparron est le dernier avant que les eaux du Verdon ne se mélangent à celles de la Durance, retenues par un barrage en terre de 220 mètres de long.

 

Entouré de montagnes, le petit port d’Esparron vous accueille au pied du gigantesque lac.

Les bords formées de calcaire où s’incrustent des fossiles d’ammonites sont facilement accessibles et, malgré une eau plus que fraîche en ce mois d’avril, les gamins y plongeaient en poussant des cris d’orfraie.

 

On peut louer à l’heure un kayak ou une barque à moteur électrique pour parcourir le lac aux à-pics vertigineux et criques inaccessibles par la terre.

 

Et ce n’est que le début des époustouflantes gorges du Verdon que nous ferons une fois prochaine.

Faune Provençale

En ce début de printemps très sec et tout juste sortie des nuits glaciales, la nature a du mal à se réveiller. On est encore loin du raffut des cigales et des nuées d’insectes, sauterelles et papillons et autres libellules multicolores dont le maquis provençal regorge et de ces guêpiers, loriots, martinets et coucous qui en font leur festins en route vers cette contrée joyeuse, mais à peine arrivés. Du coup les espèces qui sont là sont parfaitement visibles dans une végétation qui peine à s’exprimer.

ASCALAPHE

Sur les pentes exposées, dès que le soleil tape un peu sortent les Ascalaphes .Avec leurs 4 ailes entre le jaune poussin et le vert fluorescent, on les remarque facilement .A mi chemin entre la libellule et le papillon, ce sont de redoutables carnassiers capables d’attraper les mouches en plein vol dont la larve ressemble à un fourmilion tout aussi vorace. Son corps noir est velu et deux antennes en forme de lyre terminées par une massue lui sortent d’un tête hirsute masqué de deux yeux brillant

 comme du verre fumé.

PROSERPINE

Sans doute les couleurs du fantastique drapé des ailles de ce papillon rouge et noir ont elles inspiré son nom de l’épouse de Pluton dieu de l’enfer. A moins que son autre statut de divinité de la germination soit en corrélation avec son apparition au début du printemps. Protégé et en déclin, notre déesse est une habitante patentée de la garrigue.

FLAMBé

Nous en avons passé du temps à courir après ce Flambé a travers les plaines de la Beauce sans jamais réussir à le photographier.

 Et voilà Messeigneurs qui se pavanent en nombre devant notre objectif, prenant la pose, se laissant presque toucher! Il faut dire que c’est sa maison ici et qu’il ne « monte » au-delà de la Loire que pour ses vacances d’été. Par chance, il sort au mois d’avril !

Aurore et Citron

Aurore Provençal

L’aurore illumine les régions boisées du nord de la Loire de ses ailes blanches et orange vif. Ce papillon aime les joutes amoureuses virevoltant autour d’une femelle. 

Citron Provençal sur Astragale

Le citron, dans les mêmes régions, est visible très tôt au printemps, facilement repérable avec ses ailes d’un jaune éclatant.

Eh bien, en Provence (té), ces 2 compères changent de couleur pour devenir jaune d’or avec des reflets rouge vermillon.

Le Sphinx Colibri

Partout sur les murs des villages pourvu qu’il y ait un peu d’espace pour développer leurs racines les valérianes fleurissent en un dégradé de couleurs, du blanc au rose fuchsia. Elle attirent le sphinx Colibri, spécialiste du butinage de ses bouquets de petites fleurs en trompette.

Ce drôle d’insecte pratique parfaitement le vol stationnaire et possède une longue trompe avec laquelle il pompe le nectar des fleurs à long col. Il est affublé d’un faux œil a coté de sa tête ce qui, avec sa taille imposante, lui donne l’air d’être un oiseau mouche imitant jusqu’au bourdonnement émis par la fréquence du battement de ses ailes.

Les oiseaux

Nous aurions voulu voir les guêpiers, les loriots et les martinets virevolter dans les airs en joyeuses sarabandes. Hélas, il était trop tôt dans la saison et seulement quelques rares éclaireurs sillonnaient l’air encore un peu frais.

les rapaces

Il faut bien admettre notre incurie à pouvoir identifier à distance ou par les cris et les comportements les grands rapaces qui peuplent la vallée de la Durance et ses environs. Pourtant il n’est pas rare de les croiser à distance courte. Malheureusement ils sont très mobiles et malgré la lourdeur de leur vol ils quittent rapidement le champ des appareils photos. Ces rencontres fortuites amènent immanquablement du stress comme celui évoqué par Pagnol du petit Marcel face au grand duc ou aux aigles. Mais qu’on se rassure : aucun rapace n’enlève ni ne mange les enfants !

Tourterelle

Des que le soleil s’affiche un peu plus haut dans le ciel et que son parcours s’allonge, les tourterelles deviennent folles et ce sont des roucoulades du soir au matin. Dans le midi, ces oiseaux nichent volontiers sous les avancées de toit à portée de vue des habitants alors qu’elles sont beaucoup plus farouches ailleurs. Bon… il faut être tolérant quand très tôt leurs conversations enflammées viennent vous tirer du sommeil car cet élégant volatile apaise rien qu’à sa contemplation.

Les chats

Mais... qu'est ce que tu... c'est quoi,,, hein...qui c'est?

Parmi les animaux familiers en Provence , il en est un omniprésent dans tous les villages c’est le CHAT. Gros matou, minette, Raminagrobis, Pomponette et Mistigri ; ils sont tous là dans les rues, aux balcons, sur les murs. Certains sont méfiants mais la plupart sont d’agréables félins se laissant caresser voire même hyper-collant, nous suivant partout en miaulant. Ils ont le même comportement que nous, les hommes, avons envers eux, c’est à dire les appelant en faisant des « mimimimi », en cherchant à les toucher, à jouer avec eux. On est bien loin de ces molosses chiens de garde dont les maîtres paranoïaques ne savent leur offrir pour horizon que les clôtures d’un pavillon, pour tendresse que des ordres et des réprimandes et pour éducation la menace et l’apprentissage de la haine .

chats  dans une rue de village de Provence dans les années 80

En fait, ce sont les chats les véritables maîtres et gardiens des villages. D’aussi loin qu’on s’en souvienne, ils étaient là, même à l’époque de l’exode rurale, il y a 3 décennies où une maison sur deux était vide et les ruelles étroites schlinguaient la pisse de chat. 

De toutes les couleurs avec une dominante noire, de tous les aspects, ne sont-ils pas habités des âmes du passé ? Ugolin, Escartefigue, Fanny, Mannon, Tonin, Piquoiseau,  Arsule, Philoxéne, Pétugue : A bien y regarder on retrouve chez eux leurs physiques, leurs attitudes et leur regards.

Paysages

Il y a des millions d’années, la Provence était une mer. Avec le soulèvement des plaques tectoniques qui donne naissance aux Alpes, cette mer a disparu. Ainsi on en retrouve la trace un peu partout et même en altitude par de multiples fossiles d’animaux et de fonds marins.

Le Mur des Ammonites ( Digne les Bains)

Un bel exemple de cette géologie bouleversée se trouve a la sortie de DIGNE dans la vallée de la Bléone, juste avant son passage dans les hautes montagnes.

La roche est ici composée de strates (couches) témoignant de différentes époques comme les pelures d’un oignon. Dans l’une d’elle correspondant à une submersion par la mer, des milliers d’ammonites se sont trouvées piégées. Puis ces strates se sont redressées sous la pression des plaques formant ainsi ce fameux mur. Pour les randonneurs, c’est aussi le point de départ vers de belles ballades en montagne.

Les Pénitents ( les Mées)

Un phénomène géologique remarquable s’observe de loin au village des Mées. L’érosion a sculpté dans la roche friable composée de galets et de sable cimentée (Poudingue) de gigantesques formes ogivales d’une centaine de mètres de haut.

Leur forme n’est pas sans rappeler celle des pénitents avec leur capuche en pointe. D’ailleurs, on rapporte une légende selon laquelle il s’agit bien de moines impurs statufiés par la puissance divine. Ces géants défiant le ciel expient depuis lors leurs pertes de contrôle et les pensées obscènes envers des femmes captives et ce bien avant « me too » !

La campagne

Joli mas dans les collines de Corbières

Vous l’aurez compris, la Provence c’est à la fois les villages et les champs, les larges plaines et les montagnes abruptes, les cultures et la garrigue. Grace à l’eau qui descend des montages, elle bénéficie de l’énergie et produits d’exception sur les terres irriguées. Bien sur il y a le climat très contrasté et ce mistral qui peut rendre fou ceux dont les ailes de leur moulin tournent trop vite. Mais bon… vous sortez du mas, vous êtes dans la garrigue ou dans la forêt ou au bord de l’eau.

On entend les brebis bêler, les vaches et les chevaux paissent dans les montagnes et les arbres fleurissent pour nous donner des fruits gorgés de soleil.

Vue des alentours de Pierrevert

Et pourtant, par nécessité où par amour nos grands parents ont préféré abandonner ces lieux idylliques pour des lieux plus frustres et moins ensoleillés.

Fleurs de Provence

Malheureusement, en avril il est encore trop tôt pour profiter pleinement des grandes floraisons. Ainsi, nous avons loupé les immortelles qui couvrent le maquis de ces fleurs jaunes et les coquelicots rouges qui transforment les champs en tapis rutilants.

L'Astragale

En plus , il a fait terriblement sec, ce qui a profité à l’ASRAGALE, cette magnifique petite fleur violacé (ça lui a plu qu’il n’ait plus plu) mais qui a fané rapidement les orchidées. Malgré tout les valérianes et les iris ont tiré leur épingle du jeu. Pour le reste il faudra attendre les premières pluies...