dimanche 16 octobre 2016

Menhirs (suite)

Les JUMEAUX ; Menhirs de Kercourtois ; les Deux menhirs de Kerbernès ; le tombeau d’Adam et Eve






Fiche d’identité 
Age : environ 4 000 ans 
Taille: Le plus grand : 4 m ; Le plus petit 3 m
en granite
Adresse : Parc-ar-Min-Zoun, clojou commune de Saint SERVAIS

Les jumeaux de Saint Servais


Les environs de Saint Servais décèlent des trésors du néolithique dont l’un des plus connus est le site mégalithique des « JUMEAUX », deux petits menhirs de forme différente distant de quelques mètres à la lisière d’un champ âprement cultivé. Vous trouverez sur le NET une grande diversité d’excellentes représentations photographiques de ces 2 semblables dans des environnements agraires différents: les jumeaux au blé, à la betterave, au colza ou au maïs. Le mieux c’est celui de la lande ; mais c’était avant l’arrivée de John Deere …

Une chose frappe : pourquoi s’appellent-ils les jumeaux alors qu’ils sont si différents ? Des faux jumeaux alors, nés le même jour : un frère et une sœur gémellaires dizygotes!


Les jumeaux Adam & Eve du Parc-ar-min-zoun
Mieux que ça et tout ça? Non ! Si ! Adam & Eve, les premiers humains, jumeaux car créés le même jour. Il fallait y penser.

Adam regardant Eve

Une légende est née. Elle colle parfaitement au pays de Saint SERVAIS si pieux et en même temps détenteur d’une recette de Lambic qui provoque la diplopie qui se caractérise par le fait de voir double. Vous trouverez tous les détails de cette merveilleuse histoire en tapant MAEN-BEZ ADAM HAG EVA (le tombeau d’Adam et Eve) admirablement contée et traduite.


Eve regardant Adam
Ainsi, si parfois leur forme évocatrice peut provoquer un léger trouble incontrôlé, les menhirs ont des sexes opposés. Nous avons là l’indubitable preuve de la genèse des pierres levées.




Menhir du Bayo, commune de Ploeuc sur Lié

(mai 2018)



Fiche d’identité 
Age : environ 4 000 ans 
Taille: 6,50m en granite de Moncontour
Adresse : Bayo, commune de Ploeuc sur Lié



Ce menhir est connu et admiré depuis des temps immémoriaux. On le trouve beau et de belles proportions, d’égales largeur au pied et au sommet.Il a sa représentation dans tous les guides de Bretagne depuis qu’ils existent, bref, il sait faire parler de lui.


A son pied, on a aménagé un petit promontoire de pierres sèches où quelques fleurs cultivées ont été plantées.Y aurait-il un culte où des pouvoirs liés à ce géant de granite? Il semble qu’il soit un peu tombé en désuétude vu le léger débraillé de ses atours végétaux. Qu’importe : il aime les fleurs et les fleurs l’aiment.



Non loin de lui, à quelques dizaines de mètres, son frère qui ne sort que la nuit est couché et ronfle bien planqué dans le talus.


Menhir du Pré Camet
Mise à jour Mai 2018




Fiche d’identité
Age : environ 4 000 ans
Taille: 3,5 m de haut
En granit
Adresse : D7, le pré Camet, PLOUVARA







Une belle prairie, au fond d’un vert vallon coule une rivière : le Camet.


Le menhir du Pré Camet 

C’est là qu’ont choisi nos ancêtres pour édifier ce discret sanctuaire.

Le menhir du Pré Camet avec sa cuvette (infrarouge)
Chose inhabituelle : une cuvette carrée en granit a été placée en face de la pierre levée.





Un peu plus loin, au milieu d’une nature généreuse où pullulent toutes les espèces animales et végétales, d’autres pierres affleurent témoins sans doute d’un ensemble plus complexe.




Menhir de la Ville Tiénot, de La Ville-Tiennot, des Champs Poulain, de la roche-longue, de La Coste, de La Porte-Cambrin.

Mise a jour Mai 2018



Fiche d’identité
Age : Néolithique 3000 avant JC
Taille : 6 m de granit porphyroïde.
Adresse : Saint Julien


Menhir de la Ville Tienot
Avec tous ses noms et surnoms, on aurait pu espérer quelques suaves légendes où coutumes rattachées à ce monolithe: macache, nib, que tchi.

La pierre longue des champs poulain



Après tout : tant mieux ! Ce grand timide est très difficile à trouver mais reçoit beaucoup de visites. Il faut laisser la voiture et parcourir quelques mètres à flan de coteau avant qu’il ne se laisse découvrir. « Là ! C’est lui ! » Raté ! Quelques beaux blocs faits de granit enroulé sur eux-mêmes font illusion.
Il faut vraiment avoir le nez dessus pour le voir malgré son imposante carrure.



La Ville Tienot
Il est bien, là, au milieu d’un petit bois que son propriétaire lui a planté autour pour le préserver des curieux indélicats (et malgré tout il y en eut). L’endroit qu’on a choisi pour lui est superbe, sauvage, calme et mystérieux.

Le menhir de la Ville Tienot




Il est vieux et ça se voit : il a chopé la pelade et de larges squames de cette peau de granit enroulée sur elle-même qui le constitue tombent à son pied.










Qu’importe : ces cicatrices et ces rides ajoutent à sa superbe et imposent le respect.


Chut ! Ne réveillons pas les forces obscures qu’il enserre. 




Menhir Duédal  juillet 2017






Fiche d’identité 
Age : néolithique
Taille: 5,20 mètres
Granite couvert de bernacles
Adresse : Estran de la pointe du Chevet à Saint Jacut de la Mer


 
Vue du menhir Duédal de la pointe du Chevet


Il est rare qu’un menhir porte le nom de son découvreur. Et pourtant c’est le cas pour ce mégalithe parfaitement visible de tous depuis la pointe du Chevet et que personne n’avait jamais identifié sauf Michel DUEDAL en 2001.



Menhir de la pointe du Chevet à Saint Jacut
Ce magnifique menhir couvert de bernacles et couché ressemble à un cachalot échoué sur la plage.

 
Grand comme un cachalot échoué

cachalot échoué (sculpture sur les quais de Seine à Paris)

Aujourd'hui le varech (algues fucus) ne recouvre plus ce monument qui est devenu facilement repérable.





Du fait de la montée des eaux, il devait être érigé sur le rivage. De nos jours, il disparaît régulièrement sous les flots montants.


cupule du menhir du chevet

On remarque une petite cavité en forme de bol appelée cupule sur le flanc supérieur.

Attendons les précisions des experts car cette pierre n’a pas été encore étudiée.



  

Menhir de Carbrien ; la Roche longue  mai 2017




Fiche d’identité
Age : environ 4 000 ans
Taille: 3,55 m de haut, largeur de 2,55 m et une épaisseur de 1,75 m en granit
Adresse : Le champ de la roche longue  à Carbrien commune de Saint BRANDAN


La roche longue à Saint Brandan

En 1897 la société d’émulation des cotes d’Armor nous le décrit à flancs de la vallée de Gouët  comme appartenant à la vicomtesse de Callac. 

Menhir de Carbrien dans son petit bois de chênes derrière une pierre couchée

 
L’auteur de ces remarques ajoute qu’il « n’a d’autre nom que celui de la pierre longue. Ni source, ni chapelle dans les environs, ni légende, ni tradition connue à son sujet ».

A l'approche de la pierre longue de carbrien

Plus d’un siècle après; il nous apparaît intact dans un environnement admirablement préservé quoique menacé par une agriculture toujours plus intrusive et irrespectueuse des sites et monuments historiques classés.

La roche longue de Carbrien


La fée du menhir de Carbrien :

Alors que nous nous  dirigions vers cette pierre à partir du hameau de Carbien, nous aperçûmes une dame qui semblait se cacher au coin d’un petit appentis de la ferme la plus proche. Nous lui signifiâmes notre attention par un petit signe de la main puis par des salutations ainsi que l’objet de notre présence.
Tout de suite, elle décida de nous montrer le chemin vers le Menhir en nous accompagnant. Ce comportement altruiste nous surprit et nous fit penser à la description que l’ abbé A. Millon faisait des fées à l’aube du siècle passé. Ces personnages de légendes  sont toujours prêts à rendre service pour des offrandes dérisoires, un petit morceau de pain, un sourire, un mot gentil. De plus, elles sont attachées à un monument, menhir ou dolmen, qu’on dit qu’elles ont levé et auprès duquel elles passent des heures tranquilles.
Chemin faisant sous les chênes en bourgeons, foulant l’herbe tendre du printemps, alors que nous nous émerveillions de ce site remarquable d’harmonie et de beauté tout en se rapprochant de la Pierre sacrée, elle nous raconte sa difficulté à maintenir ce sanctuaire dans un état décent face à la cupidité de vandales qui abattent les arbres séculaires et les monuments mégalithiques pour gagner un sillon de maïs traité avec des modificateurs du système endocrinien et cancérigènes.
Nous la félicitons pour son engagement pour la protection de son habitat contre les voleurs de bois et de granit témoins de notre histoire. Nous lui rappelons que cela fait plus d’un siècle que des personnes souffrent et s’émeuvent devant de tels massacres comme l’abbé A. Million qui écrit :

‘L'on se souvient malgré soi de l'apostrophe indignée, de l'anathème, que lançait naguère
à ces êtres malfaisants notre doux Brizeux :

« Moi je dévoue encore aux divines colères
 Les profanations de cet âge insensé,
Avare destructeur de chênes séculaires,
Et de sombres granits, ces témoins du passé. »’

Au moment de se quitter nous lui demandons son nom.

Elle nous répondit que le nom que lui avaient donné ses parents est Margot.



Le Contentou, le menhir de l'Hôpital, le menhir de Lag-de-Noë, le Fuseau, menhir des Naux.




Situé sur la route de Plaine-Haute à Saint-Brandan, le menhir de l'Hôpital est parfois dénommé « menhir des Naux », du nom de l'ancien étang de Noës à l'extrémité duquel il se dressait. Il est aussi parfois appelé « Fuseau ».


Le Contentou
Fiche d’identité
Age : environ entre 5500 et 3500 ans
Granite porphyroïde
Taille: 4.70 m. de haut,
Adresse : bourg de Plaine-Haute, route du Pont Jacquelot, près du hameau de l'Hôpital

 
Comme d’habitude dans le coin, ce monolithe est très mal indiqué. Le chemin creux qui y mène fait partie des chemins balisés. A partir de la route goudronnée il longe en serpentant un frais vallon au fond duquel glougloute un ruisseau.
Au bout de 200 mètres on tombe sur un écriteau manuscrit indiquant le menhir du Contentou  (du breton Coat-an-toul : le bois du trou).

Lag de Noë

Un semblant de sentier barré d’arbres morts s’enfonce dans le sous bois obscur du vallon. A travers les branches cassées et couvertes de mousse et de lierre on aperçoit une gigantesque silhouette fantomatique et laiteuse. 

Lag de Noë

Il faut traverser un petit gué sur des pierres branlantes et glissantes posées sur l’ eau rougeâtre et bondissante d’un ru avant d’arriver aux abords d’une minuscule clairière faisant un puits de lumière au milieu duquel l’énorme monument semble avoir été posé en équilibre.

On dirait une statue dans une chapelle de verdure dardée des rais du soleil passant à travers un vitrail végétal. Le Granite porphyroïde dont il est fait prend la faible lumière du sous-bois en donnant à la pierre un ton clair peu commun dans cette région.

Plaine Haute, le Fuseau


Est-ce le diable ou les fées qui ont laissé ce fuseau : la légende ne le dit pas. Pourtant ce magnifique monolithe dans cette situation particulière aurait du chatouiller l’imaginaire collectif et produire bien des histoires fantastiques.




Ce menhir fait partie d’un ensemble de menhirs indicateurs de sépulture, les faces plates indiquant une direction à prendre vers d’autres monuments.




Menhir des Prétoquis.


Fiche d’identité
Age : 3500 ans
Dolérite
Taille: 1.85 m. de haut,
Adresse : hameau des Prétoquis  en Saint JULIEN

Pretoquis


C’est un joli petit menhir bedonnant avec d’élégantes rides qui lui donne l’air vivant.
Il se trouve sur le bord d’un chemin de terre menant au Gouet, un petit fleuve tumultueux.

Menhir de PRETOQUIS
 
On dirait le Pére HUBU avec sa « tête » toute pointue et son petit bedon. Il est connu, le bougre, car, bien qu’aucune légende court à son sujet, il marque l’un des chemins pédestres les plus fréquentés.

Saint Julien Petroquis

Il sert souvent, sinon de point de ralliement, de balise de repère dans ce dédale de sentiers.

samedi 15 octobre 2016

Allées Couvertes (suite)



Allée couverte de la Hautière ; du tombeau

mise a jour de mai 2018

Allée couverte de la Hautiere à Trégon




Fiche d’identité
Age : Néolithique entre 3000 et 2500 avant JC
Taille 16 m de long 26 orthostates 6 tables de couverture quartzite.
Adresse : Tregon



Visible de la route qui mène de Ploubalay à Plancoët, ce sépulcre appelé aussi « le Tombeau » est accessible à pied par la bordure des champs. Une paire de bottes est indispensable pour une exploration en dehors de l’été.


Allée couverte de la Hautiere à Trégon
Si d’autres monuments funéraires voisins du même type font perler du sang,
la légende veut que cette allée couverte de la Hautiere voit du lait sortir de ses tables.
Il faut dire que l’endroit concentre depuis des lustres une activité autour de la vache, d’un centre d’insémination bovine à de la grande industrie de transformation du lait dont une immense laiterie en pleine activité (ça fait son beurre et ça casse la baratte).












Sans doute la pierre blanche (quartzite) par sa candeur aura contribué à donner
l’illusion de gouttes de lait suintant par temps humide.

Allée couverte du Tombeau à TREGON


Comme sur d’autres mausolées du néolithique, de multiples anfractuosités sont visibles à l’extérieur. D’abord de multiples petits trous …




Ensuite des bassins et rigoles qui se remplissent d’eau (ou de lait) après les pluies.



Bassins et cupules de l'allée couverte du tombeau à Trégon


Un bel édifice funéraire qui fait partie intégrante du paysage de cette incontournable route côtière.



Allée couverte de Ville-Génouhan  mise a jour d'aout 2017


  
Fiche d’identité
Age : entre 3000 ans jusqu’à 2500 ans avant JC
Taille: 13 L x 2 l x 0.9 h mètres
5 dalles de couverture en quartzite gréseux et 21 orthostates en dolerite
Adresse : D786 à hauteur de la Ville-Genouhan en Crehen.

 
Allée  couverte de la ville Génouhan
Bien averti, le visiteur accède à ce tombeau chargé de légendes par un chemin creux et humide bordé d’impressionnants arbres centenaires. 
 
vue de l'est de l'allée couverte de la ville Génouhan.

Une agréable promenade de quelques centaines de mètres qui vous mènera dans un petit vallon, puis en bordure d’une haie récente sur un espace entretenu au milieu des cultures.


Allée couverte de la Ville Génouhan Ouest
 
On voit ici l’importance donnée à l’environnement  qui mêle  harmonieusement le respect des sites historiques et celui de la nature au grand bonheur des touristes et celui des âmes de cette sépulture.

 
La ville Génouhan vue du levant
 
En effet, de bien étranges légendes courent sur cette allée couverte. Fin du 19eme siècle, on rapporte que ces pierres suintent du sang.


Détail des "pierres de sacrifice" en couverture de l'allée couverte de la ville Génouhan
 
 On dit aussi qu’une des dalles de couverture servait à des sacrifices humains. En effet, on mettait les corps dans une entaille de forme et de taille humaine toujours visible aujourd’hui, les bloquant ainsi avant de les saigner comme des lapins et de recueillir leur sang dans les bassinets creusés dans le roc en deçà.


Dalle de toit supposée recevoir les corps des sacrifices humains de la ville Génouhan
 
D’ailleurs, la roche est teintée de rose et de rouge à l’endroit du sacrifice, preuve que du sang a bien coulé laissant ainsi une trace indélébile.


Couleur rosée des dalles ayant 'bu' le sang des sacrifiés
 
Les septiques diront que le hasard de l’érosion à creusé le sillon dans la roche elle-même de couleur rosée comme les falaises de la côte.


La ville Génouhan
 
Pour ceux qui connaissent, il parait qu’il y a une ciste sous une pierre, mais nous ne l’avons pas trouvée.
 
La ville Génouhan vue du tertre




Allée couverte de La Ville Glé, de la ville Gles. mise a jour du 07/05/2017
 
allée couverte de la Ville Glé
Fiche d’identité
Age : environ 4 000 ans
Taille: 14,00m  en phtanite
10 dalles de couverture
Adresse : lieu-dit les Madrieux à Plédran

Au lieu-dit les Madrieux, juste à l'entrée du bourg, il y a une zone aménagée pour se garer, départ d’un parcours en forêt. En face, un petit chemin conduit à des champs.

La ville glé vue des champs

Ce monument se trouve au milieu de l’un d’eux, tout prés des maisons.
Longtemps invisible sous la végétation, cette allée couverte vient juste d’être dégagée de sa gangue de verdure et apparaît toute entière sous nos yeux ébahis.


Découverte il y a peu et signalée le 5 avril 1989, cette allée est quasiment intacte, dans son jus, avec son tertre et ses dalles de toit. C’est rare et émouvant de voir un tel monument si parfaitement conservé.

vue en enfilade du toit de la ville glé

 Une belle quantité de moellons laisse présager un cairn tout autour de l’édifice. Les entrées sont comblées. Impossible de pénétrer à l’intérieur.

Cairn de la ville glé

Bref, une belle aventure en perspective pour qui décidera d’y faire des fouilles et de rendre à ces lieux un peu de leur superbe. En même temps, ça serait aussi bien qu’on les laisse en paix, avec un léger entretien de temps à autre. Et bravo aux exploitants éclairés des champs qui n’ont pas sacrifié le témoignage de leurs lointains ancêtres pour une poignée de céréales.
 
Dalles du toit de la ville glé

A suivre…


Allée couverte du Bois du Roche, Dolmen de la Ganterie 

  15/10/2016

Allée du rocher

Fiche d’identité
Age : environ – 4 à  5000 ans
Dalles de quartz.  Au début du 20eme siècle, l'allée couverte, avec neuf pierres debout, a une longueur de 14m40. Reste 8 pierres et 2 tables, dalles de quartz.
Adresse : située aux abords de la N 176 (en Saint-Hélen) à la GANTERIE  D795 Saint-Hélen, commune de la Vicomté sur Rance.



 On peut voir une partie des tables déplacées de l’autre coté de la route vers les maisons la bordant.

La Ganterie

Vous trouverez sur le net une documentation très fournie sur ce site exceptionnel bien qu’il ne soit pas spectaculaire.

 
La Ganterie vue latérale

On y apprend qu’il est très riche en témoignages du passé. Ce qu’on voit en surface, ce sont les restes d’une allée couverte très ancienne.

 
Allée du Rocher

Allée du Rocher, Cupules et percements

 Le site est sur le croisement d’anciens chemins, devenus voies romaines, puis nationales.

La Ganterie, vue d'une dalle déplacée

Mais le plus étrange est qu’aux abords des arbres environnant cette stèle, on a trouvé une incroyable quantité de pierres taillées dont les spécialistes s’accordent à dire qu’elles datent de 20 à 40 000 ans ! 

résidus de Pierres taillées à la Ganterie Saint Hélen


 En effet, des traces d’excavation et une multitude d’éclats prouvent que ce site fut un atelier très étendu de façonnage d’outils en pierres taillées, et ce pendant des générations.

L allée couverte du Rocher, la ganterie

D’autres indices présument d’une présence humaine sur ce site encore plus ancienne puisque les néandertaliens y pratiquaient la fabrication d’outils en  « grès lustré » il y a 120 000 ans voire beaucoup plus.

 
La ganterie

Vous pourrez aisément visiter ce site encore aujourd'hui libre d’accès et très bien indiqué, visible de la route.

Saint Hélen, allée couverte du Rocher



BRIGITTE


Brigitte  au musée de Rennes


Connaissez-vous Brigitte ? Au départ, c’est une déesse Celte, la plus puissante de cette mythologie.
Elle est protectrice des Poètes et des devins, guérisseuse-accoucheuse et patronne des forgerons et artisans ce qui la rend maitresse des armes et des outils.
C’est aussi une vachère car comme tous Celtes de haut rang elle possède 2 bovins, deux bœufs et en plus un sanglier. Elle a aussi des pouvoirs sur la nature, les eaux, la forêt, la terre. Elle invente les rites funéraires.
Elle a un tempérament de feu, unique et entier. Sa fête correspond à notre chandeleur ou la crêpe ronde et chaude évoque le disque solaire.
Il n’y a pas plus puissant comme divinité Celte et c’est une femme ! Les légendes lui accordent toutes les vicissitudes de sa condition de femme : promise, donnée, reine, adultère.
On la connaît  aussi sous les noms de BRIGID, BRIT et DANA (dans la vallée la-lala ).
Plus tard, on mêle son destin à celui de Sainte Brigitte, patronne de l’Irlande. Elle devient accoucheuse de Marie, mère de Jésus : on la représente le nouveau né tout emmailloté dans ses bras.
En Bretagne nord, son périple commence au MENEZ HOM, petite montagne à l’extrémité ouest où fut découverte une statue de la divinité. Puis il fallut quelques milliers d’années pour qu’elle arrive dans les Cotes d’Armor, aux Quatre-Vaux dans l’estuaire de l’Arguenon, sanctifiée dans la chapelle à son nom et se termine dans le pays de Rance à Trivagou ou son reliquaire est exposé.
Mais quelle relation avec le Bois du Rocher ?
Une connaissance m’a rapporté ces faits. Alors qu’elle se rendait de Dol à Dinan, elle lui prit l’envie de s’arrêter à cet endroit qu’elle connaissait en espérant ramasser quelques châtaignes à griller pour son diner (nous étions à l'équinoxe d’automne).
Prise par cette occupation, elle sentit une présence derrière elle, et se retournant elle vit une femme en habit de randonnée qui la salua au passage. Elle semblait exaltée et se dirigea vers l’allée couverte, monta sur un des orthostates et se campa les mains tendues vers le ciel.
A ce moment notre connaissance fut pris d’un étourdissement et fut transportée dans un songe où elle vit des générations de tailleurs de pierres et fondeurs de bronze au pied de cette vestale  scandant son nom : Brigitte, Brigitte !
En reprenant ses esprits, elle vit que la dame avait disparu, mais que son rêve restait gravé dans sa mémoire. C’est alors qu’elle comprit que la déesse BRIGITTE était revenue sur un des plus grands sites d’artisans tailleurs de pierres y invoquer la mémoire de ses protégés.
Elle fit d’autres rencontres sur cette ancienne voie sacrée, mais jamais plus celle de Brigitte.

Qu’on se le dise.

dimanche 10 juillet 2016

Carnaval tropical de PARIS 2016

Nous voilà en juin  2016 et il fait un temps de chien à PARIS. 
La Seine a débordé. Les quais sont fermés. Il y a des attentats en EUROPE et la crise n'en finit pas et les manifestations aussi.

Au loin on entend des tambours et des cris .... Encore une manif? Prudemment nous approchons et en moins d'une seconde la chaleur et le soleil envahit le pavé Parisien. Les tropiques s'invitent à Paris ! Du coup, ça va beaucoup mieux. Voyons voir :





Quelques instantanés pris au cours du défilé :