Woodstock, il y a 50 ans
Dans de vieux papiers retirés du grenier, un exemplaire de
Paris MATCH d’août 1969 titrait en seconde page après les vacances du président
Pompidou : LA MARCHE DES SANS BUT.
A y regarder de plus près, ce journal éclairé parlait ainsi
du plus grand festival de tous les temps : WOODSTOCK.
On y apprend qu’il pleuvait tout le temps et que les hippies
s’y promenaient nus dans une mer de boue tout en se droguant. Tout cela pour
voir Joan Baez. 3 morts et 2.000 blessés et un résultat déficitaire fut le
constat dressé comme l’aurait fait le ministère de l’intérieur après un
rassemblement de plus de 300 000 personnes (en fait, un demi million).
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Il fait Poncho |
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Le plastique c'est fantastique |
50 ans après, des zozos ont transformé la liberté en dérégulation ou en permissivité et dispensé la violence pour préserver leur paix. Ils ont salopé la
planète avec des produits chimiques et transformé les vaisseaux spatiaux en lanceurs de satellites et en missiles. Les vendeurs de produits finis se sont pris pour leurs géniaux
inventeurs ou fabricants, et les monstres d’hier sont devenus la norme.
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Tu l'as dit, bouffi |
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Les 300... euh non! 500 000 festivaliers vus par les dieux |
Heureusement que nos bardes ont repris le flambeau avec les vieilles charrues et bien d’autres festivals
pour que l’esprit de WOODSTOCK soit célébré à tous instants et en tous lieux.
Peace and love
Peace and love