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jeudi 7 janvier 2016

Menhirs



Le Menhir de Saint-Samson sur Rance, : menhir de la Tremblais, de la Tiemblais, de la Thiemblaye, de Saint-Samson, Pierre Longue, de tonnerre ou Bonde de l'Enfer, clef de la mer



Fiche d’identité
Age : 2500 ans
Granit
Taille: 8.50 m. de haut, 150 tonnes
Adresse : village de Saint-Samson sur Rance


A l’entrée de Saint SAMSON, juste avant les premières maisons neuves, entre la voie ferrée et la route vous trouverez l’entrée d’une petite prairie au bout de laquelle se trouve un petit bois dans lequel vous le trouverez planté à l’oblique comme un télescope vers le ciel.



D’après ce qu’on dit, cette position serait du au trou qu’on aurait fait à sa base pour trouver de l’or ce qui l’a fait basculer.  Non content de ne pas avoir été écrasé par ses 150 tonnes en déséquilibre et déçu de ne rien trouver, on a fait un trou de mine dedans et mis une charge explosive qui heureusement n’a rien détruit car comme chacun sait, le cœur des menhirs est en or (ce même scénario improbable s’est déroulé au menhir du Guihallon en Trégomar, prés de Lamballe).

Hélas, il a été prouvé par la suite que les dieux y avaient enfermé la bêtise des hommes et avaient oublié d’y mettre leur cupidité. Ainsi beaucoup de menhirs ont été détruits et continuent à l’être, ce qui explique encore aujourd’hui la fragilité de quelques uns contaminés par ce fléau ainsi répandu.






Comme chacun sait, ce pays entre le Mont Saint MICHEL et DINAN était le lieu de villégiature du Diable. Il y faisait construire toute une série d’ouvrages sur le Mont et ailleurs et, afin de s’y rendre plus aisément, il fit percer une porte menant de son lieu de travail, l’ENFER, à la RANCE, juste à l’endroit où un dénommé SAMSON avait un terrain. Fâché de cette intrusion sans permission, ce dernier aidé par un ami du nom de Saint MICHEL (un autre usurpateur) boucha cette porte avec une grosse pierre. D’où le nom de Bonde de l’Enfer resté aujourd’hui et le nom de Saint Samson donné au village.



Furieux, notre Démon a essayé en vain de couper la pierre d’un grand coup de fouet. On peut voir encore aujourd’hui l’entaille faite par ce cinglement  au milieu du menhir (filet de quartz).



Depuis les flots de la mer non loin ont envahi ce passage. Ce menhir servirait aussi de bouchon, empêchant la mer de remonter par cet orifice et de submerger la terre.
On a vraiment échappé de peu à des catastrophes. 



Heureusement, notre bon Samson a doté cette pierre de pouvoir bénéfique. Ainsi, une fille qui réussirait à glisser à califourchon du sommet de la pierre jusqu’à son pied sans s’égratigner, « dans la culotte de son baptême » verrait ses vœux d’union et de fertilité récompensés dans l’année.



Mais le plus intéressant ne réside pas en ses légendes. Ce monolithe de prime abord d’aspect lisse, est en réalité recouvert de fines gravures érodées par le temps.
Ce n’est qu’à partir de 1972 que des relevés précis ont été faits. Si on discute encore de l’interprétation de certaines figures, on peut parfaitement reconnaître aujourd’hui des haches et des crosses, esquisses qu’on rencontre fréquemment sur d’autres monuments de la même époque.




C’est rare de trouver de nos jours une telle préservation de l’art du néolithique. Il s’agit là d’un témoignage unique écrit du passage des hommes dans ces contrées.
Vous trouverez de nombreux ouvrages et sites Web évoquant ce monument, tous plus intéressants les uns les autres et très récents (l’étude des mégalithes est encore un vaste champ d’investigation). 



N’oubliez pas de visiter la vallée de la RANCE toute proche. Vous ne pouvez imaginer ce que vous verrez.