LES INVALIDES à PARIS
En ces jours de Novembre où viennent de se terminer les cérémonies de la la commémoration de l’Armistice, nos pas nous emmènent vers le Musée de l’armée, à l’Hôtel des Invalides.
Construit sous Louis XIV, ce monument a servi à son origine à accueillir les soldats mutilés par les guerres. Par la suite, Napoléon, grand pourvoyeur en la matière, donnera à cet édifice tout le lustre qu’on lui connaît aujourd’hui. Reconnaissant, ce dernier abrite d’ailleurs ses cendres.
La silhouette du Dôme imaginé par Mansart se devine dés le Grand Palais, c'est-à-dire de l’autre coté de la Seine.
Une belle perspective en effet qui passe par le Pont ALEXANDRE.
Il faut ensuite traverser une immense esplanade avant que ne se précisent les détails du bâtiment.
Longeant une large avenue, une foule silencieuse nous emmène à grands pas vers cette grande ombre à travers un espace dénudé au forme rectiligne.
Nous voici devant la façade austère garnie de cannons anciens, la gueule tournée vers vous.
Il faut s’arrêter quelques instants pour admirer ces imposantes bouches à feu dont la décoration préfigure l’enfer qu’elles promettent de distribuer.
Nous continuons vers la cour carrée autour de laquelle on a disposé toutes sortes de cannons, des plus anciens à ceux de 14-18.
Peu de gens traverse cette grande cour ou, s’ils le font, le font à grands pas, les autres préférant passer par les coursives plutôt que de déambuler devant la gueule de centaines de cannons même s’ils sont désarmés.
Ce coté là des Invalides est moins glacial que l’entrée coté Seine. Le dôme, cuirassé d’or, renvoie la lumière sur tous les environs.
En ce début d’automne cet or semble se refléter dans le feuillage clairsemé des tilleuls environnant.
Cette église ressemble à un grand mausolée en hommage aux soldats décimés sur les champs de bataille.
Dans son ombre se répètent à l’infini les fenêtres des cellules où sont accueillis les invalides.
Difficile d’exprimer le mélange de sentiments qu’on ressent pendant cette visite. En tout cas, l’architecture de ce lieu en force le respect.
Au loin, l’élégante silhouette de la tour Eiffel semble être gardée par ces fûts menaçants. Sur qu’on ira pas la voler !
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