PLACE VENDÔME
Quel temps magnifique pour aller visiter la capitale. Il fait un beau soleil et un vent léger et frais ventile les grandes artères et purifie l’air.
Nous remontons des Tuileries vers la Place Vendôme. Cette harmonieuse place, conçue par Mansart, fût à son origine un gigantesque théâtre dont le décor uniforme étaient des façades longtemps demeurées vides. Témoins de cette mise en scène, des mascarons représentant toutes les émotions du rire à la tristesse ornent encore tout le tour de la place.
D’abord dédié à louis XIV, elle le sera ensuite à la gloire Napoléonienne avec la célèbre colonne, façon colonne de Trajan, qui raconte par l’image l’épopée de l’empire et au dessus de laquelle le Petit Caporal a troqué sa pelisse et son chapeau retroussé contre la cuirasse et les lauriers de l’empereur romain.
Aujourd’hui se jouent d’autres pièces, en autres celle du luxe par les boutiques des grands joailliers qui s’y sont installés et les palaces comme le Ritz devant lequel une petite assemblée attend la sortie des vedettes qui y séjournent.
A part quelque employée bougonne, l’accès à tant de merveilles est libre et vous permettra de rêver devant des montres à 35.000 € et des voitures uniques dont le porte-clef coûte le salaire annuel d’un Smicard.
L’OPERA GARNIER
A deux pas vers le nord, trône l’Opéra de Paris. Nous quittons donc Tonton Napoléon pour aller voir son neveu Charles Louis.
Déjà, l’imposante battisse se profile au bout des avenues Haussmanniennes qui lui servent d’écrin.
C’est une débauche de sculptures, de colonnes en marbre, d’architecture dédiée aux Arts et plus particulièrement à la Danse.
Monsieur Garnier en a été l’architecte minutieux. Un monument à l’arrière du bâtiment commémore le grand homme.
Rien n’étant laissé au hasard dans cet édifice, il se place sous le regard bienveillant d’une Muse de l’Harmonie.
Il est rare de voir rassemblés autant de grands noms de la sculpture : Carpeaux, Maillet, Perraud, Chabaud et tant d’autres.
Chaque objet usuel, chaque bâtiment nécessaire au fonctionnement de cette immense machine à rêves a été pensé comme un objet d’art et préfigure ce qu’on appelle aujourd’hui le DESIGN.
C’est le cas notamment de ces magnifiques Lampadaires de Louis Félix CHABAUD nommés « Etoiles du matin et du soir » servant encore d’éclairage publique aujourd’hui.
SUR LE CHEMIN DU RETOUR
Le soleil dardant de plus en plus fort ses rayons, nous regagnons la Seine au hasard du chemin.
Nous passons devant la BOURSE où la statue de façade semble bien seule et dépressive.
Puis nous descendons vers Châtelet en passant devant la Fontaine des Innocents où quelques passants viennent chercher un peu de fraîcheur dans les volutes de bruine arrachées par le vent tournoyant.
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