samedi 17 décembre 2011

PARIS LUMIERE


Illuminations  de Paris




 


 
 En ces temps de fêtes de fin d’année, qu’il est doux de retrouver son âme d’enfant et d’aller flâner dans les rues illuminées de la Capitale. Les Champs Elysées paraissent un bon départ pour cette ballade nocturne.
 


  
 
 Cela commence, bien sûr, par l’Arc de Triomphe au carrefour de l’Etoile dominant cette grande avenue. Ensuite, il n’y a plus qu’à descendre jusqu’au rond point des Champs Elysées.


 



Cette année, les restrictions obligent, l’éclairage est à basse tension. Ce sont de grands cercles phosphorescents accrochés dans les platanes et qui changent régulièrement de couleur.
 


 
 
 Sur le rond point, des sculptures lumineuses sphériques bleutées se reflètent dans les bassins. 

 



 
L’avenue Montaigne où se trouvent les grands couturiers est parée de bouquets de Gui luminescents du meilleur effet.





Cela ajoute de la profondeur à cette belle avenue baignant alternativement sous le faisceau du projecteur de la Tour Eiffel.

 




 Tout en bas, sur la place de la Concorde, on a installé la Grande Roue, point final de la perspective nocturne.
 



 
 Les magnifiques fontaines d’Hittorf sont ce soir là en eau et les personnages qui les composent semblent vivants sont la lumière des Lampadaires. Sortis des eaux du bassin de La Fontaine des Fleuves s’ébattent joyeusement de jeunes et musculeux  Tritons et des courbes Néréides, sublimant les scènes de baignade l’été au bord des plans d’eaux sous le regard des adultes pour une fois complaisants. 
 


  
 
 
Dans la fontaine des mers, coté Seine, les personnages attendent stoïques qu’on arrètte l’écoulement des eaux afin qu’ils puissent passer enfin la nuit au sec… 

 

  
 
Terminons notre escapade par le pont de la Concorde, histoire de jeter un dernier coup d’oeil vers le pont Alexandre et la Tour Eiffel avant d’aller faire dodo.

 

dimanche 20 novembre 2011

LES INVALIDES à PARIS


LES INVALIDES à PARIS



En ces jours de Novembre où viennent de se terminer les cérémonies de la la commémoration de l’Armistice, nos pas nous emmènent vers le Musée de l’armée, à l’Hôtel des Invalides.

Construit sous Louis XIV, ce monument a servi à son origine à accueillir les soldats mutilés par les guerres. Par la suite, Napoléon, grand pourvoyeur en la matière, donnera à cet édifice tout le lustre qu’on lui connaît aujourd’hui. Reconnaissant, ce dernier abrite d’ailleurs ses cendres.




La silhouette du Dôme imaginé par Mansart se devine dés le Grand Palais, c'est-à-dire de l’autre coté de la Seine.



Une belle perspective en effet qui passe par le Pont ALEXANDRE.




Il faut ensuite traverser une immense esplanade avant que ne se précisent les détails du bâtiment.
Longeant une large avenue, une foule silencieuse nous emmène à grands pas vers cette grande ombre à travers un espace dénudé au forme rectiligne.




Nous voici devant la façade austère garnie de cannons anciens, la gueule tournée vers vous.



Il faut s’arrêter quelques instants pour admirer ces imposantes bouches à feu dont la décoration préfigure l’enfer qu’elles promettent de distribuer.






Nous continuons vers la cour carrée autour de laquelle on a disposé toutes sortes de cannons, des plus anciens à ceux de 14-18.




Peu de gens traverse cette grande cour ou, s’ils le font, le font à grands pas, les autres préférant passer par les coursives plutôt que de déambuler devant la gueule de centaines de cannons même s’ils sont désarmés.




 Nous arrivons ensuite au pied de l’église saint Louis des Invalides qui est un pur chef d’œuvre.




Ce coté là des Invalides est moins glacial que l’entrée coté Seine. Le dôme, cuirassé d’or, renvoie la lumière sur tous les environs.




En ce début d’automne cet or semble se refléter dans le feuillage clairsemé des tilleuls environnant.




Cette église ressemble à un grand mausolée en hommage aux soldats décimés sur les champs de bataille.




Dans son ombre se répètent à l’infini les fenêtres des cellules où sont accueillis les invalides.




Difficile d’exprimer le mélange de sentiments qu’on ressent pendant cette visite. En tout cas, l’architecture de ce lieu en force le respect.




Au loin, l’élégante silhouette de la tour Eiffel semble être gardée par ces fûts menaçants. Sur qu’on ira pas la voler !

mercredi 17 août 2011

Le Fort LA LATTE

LE FORT LA LATTE



Non loin du Cap Fréhel dans les Côtes d’Armor se trouve un magnifique château Fort du 14eme siècle dont la particularité est d’être érigé sur la mer.

                     


Pour y accéder, vous devez descendre un chemin abrupt taillé dans le flan de la falaise. Au départ du chemin, se trouve un petit menhir effilé. C’est le doigt de Gargantua, géant de légende, qui a laissé dans toute la région bon nombre de parties de son corps et plus particulièrement celui-ci alors qu’il prenait son élan pour rejoindre d’un extraordinaire bond les cotes Anglaises. On peut aussi voir l’empreinte de ses pieds dans la roche qui lui a servi d’appel.


                               
 
La tête du géant serait, elle, enterrée sous la Roche Goyon sur laquelle a été construit l’actuel Fort LA LATTE.


                 

Tout de suite ; on découvre l’édifice en parfait état dans un décor magnifique. Tout autour, la végétation luxuriante couvre les falaises de grès rose.

Au bout d’un éperon rocheux, le fort de la même couleur s’avance dans la mer turquoise au bord et bleu profond à l’horizon.

                   

Nous passerons sur l’historique de ce fleuron de l’architecture militaire que vous trouverez à foison sur le Web et nous nous laisserons submerger par la beauté du site.



Quelque soit l’angle dans lequel on le regarde, le fort ravit le regard du visiteur.

Mais entrons. Rien de plus simple : pour la modique somme de 5 euros, vous pouvez y pénétrer librement tous les jours que le bon Dieu fait.

                                  


LES REMPARTS


On entre dans une première enceinte par un pont-levis qui traverse 2 falaises vertigineuses balayées par un fort vent du large.

                    

Nous voici dans le vaste espace de la première défense agréablement aménagée par les actuels propriétaires. Un potager bien a l’abri des remparts agrémente la rigueur des lieux où quelques bouches à feu nous rappellent qu’on pouvait nous servir une toute autre soupe.

                       


Nous franchissons un deuxième Pont-levis qui nous emmène vers le Donjon et les appartements seigneuriaux.

                                  


C’est le cœur du château, celui qu’il faut défendre a tout prix.

                 

En même temps, c’est un lieu de vie exigu en tant de paix, sorte de petit royaume où sont rassemblés pêle-mêle les lieux de repos, les prisons, les cuisines, les lieux de culte et de quoi défendre tout cela.

                     
        
Tout au nord, quasiment en pleine mer, une impressionnante pièce d’artillerie montée sur un axe tournant pointe sa gueule menaçante vers l’horizon, prête à perforer la coque de quelque embarcation mal attentionnée venue prendre possession de ce grand navire immobile.

                 



LE DONJON


Ultime repli en cas d’invasion, le donjon domine l’ensemble.

         



Le cinéphiles se souviendront de cet épique combat du film LES WICKINGS, ou Kirt DOUGLAS, borgne balafré, combat Tony CURTIS, manchot sur le toit de l’édifice.

           

Un très grand moment de cinéma qui a marqué à jamais l’imaginaire de ce lieu et qui a laissé des traces dans toute la région.
On peut monter librement au faite de la tour. Un vent frais et puissant vous décoiffe au sommet mais le spectacle est incroyable.




On a une vue panoramique qui s’étend du Cap Fréhel à Saint Malo en passant par Saint Cast, Dinard. Certains disent qu’on peut voir les îles Anglo-Normandes.

                   


De plus, on peut admirer l’ensemble de l’édifice comme le voit les oiseaux avec ses jardins si parfaitement harmonisés. Une merveille…




Et quel plaisir de contempler l’incroyable nature aux alentours. Il n’est pas de lieu où autant de couleurs sont rassemblées. Se mêlent ainsi éléments marins, minéraux et végétaux dans une improbable symbiose.

                  


Seul le vent qui vous saoule et mord vos extrémités vous oblige à laisser votre place sur le chemin de ronde. Vous sortirez de la tour les yeux exorbités et un énigmatique sourire aux lèvres.


LE JARDIN MEDIEVIAL


Si il est un exemple en la matière, le jardin médiéval de LA LATTE devrait figurer en première place.




En effet, outre sa structure parfaite de petites palissades d’osier tressé disposé en carré, il contient tout ce que la nature peut donner ici comme plantes médicinales.

                       


Les connaisseurs apprécieront l’étiquetage digne de celui du jardin des plantes et l’ingénieuse disposition des plantes qui rend l’ensemble simplement magnifique.



AUX ALENTOURS

                   


SI vous ne possédez pas un voilier de 12 mètres, vous pourrez emprunter les vedettes qui font le tour de la cote pour admirer ce fort à partir de la mer.

                            


Cependant, un magnifique chemin de douanier longe les falaises et vous fera découvrir le château à travers un cadre changeant tous les 100 mètres :

Ici un paysage Méditerranéen, Pins parasol et buissons odorants.
Là, prairies rases Irlandaises
Plus loin, landes de bruyères et d’ajoncs
Enfin, Foret tropicale, lianes en fleurs et végétation luxuriante.

                                        


Vous croiserez de gros lézards verts, des belettes, des lapins, des rapaces et une multitude d’oiseaux de mer.




Me zo ganet e-kreiz ar mor « je suis né au milieu de la mer » en breton. Cette devise colle bien à ce château.


    

Un grand merci aux personnes qui font partager ce lieu et qui l’entretiennent avec goût et élégance.